Édition 2023
Les illustrateurs·trices
Roxane Lumeret
Un univers impétueux
Illustration, art contemporain, animation, bande dessinée, campagnes de communication, dessins pour la presse sont autant d’espaces de création pour Roxane Lumeret qui réalise, comme d’autres auteurs, une œuvre dépassant ces catégories.
Dans ses albums destinés à la jeunesse, l’artiste installe une construction esthétique singulière, un univers graphique et littéraire impétueux, turbulent, des mondes fictifs étranges, où elle aborde des sujets graves et légers, comme le deuil (L’Enciellement de maman, 2015), les classes sociales (Il était une fois une princesse et une petite fille, 2016), la cause animale (Le Grand Chien et moi, 2018), l’émancipation et la recherche des origines (Le Caramel du jurassique, 2020).
L’artiste travaille des gouaches veloutées, aux pigments éclatants. « Les avantages de travailler en traditionnel sont la sensation du papier, la luminosité des pigments naturels, et la sensation physique et concrète qui n’existe pas sur un écran » dit Roxane Lumeret.
Sur ces albums à double fond, chaque détail graphique raconte et prend sa part de jeu, composant des récits parallèles. Dans ces livres, c’est le temps de la quête, du passage, de la transformation, du temps vrillé, de l’écriture d’une histoire personnelle dans le temps long du vivant.
L’autrice laisse pour le plaisir du lecteur des traces sur les pages, des indices pour jouer, interpréter, faire des liens tel ce moment dans Le Caramel du jurassique où l’autruche traverse le mur d’enceinte à la manière du Passe-muraille, y laissant une béance improbable.
À chaque lecteur de plonger dans ces mondes mystérieux, d’interpréter ou de se laisser simplement embarquer sur le fil du récit.
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Un univers impétueux
Illustration, art contemporain, animation, bande dessinée, campagnes de communication, dessins pour la presse sont autant d’espaces de création pour Roxane Lumeret qui réalise, comme d’autres auteurs, une œuvre dépassant ces catégories.
Dans ses albums destinés à la jeunesse, l’artiste installe une construction esthétique singulière, un univers graphique et littéraire impétueux, turbulent, des mondes fictifs étranges, où elle aborde des sujets graves et légers, comme le deuil (L’Enciellement de maman, 2015), les classes sociales (Il était une fois une princesse et une petite fille, 2016), la cause animale (Le Grand Chien et moi, 2018), l’émancipation et la recherche des origines (Le Caramel du jurassique, 2020).
L’artiste travaille des gouaches veloutées, aux pigments éclatants. « Les avantages de travailler en traditionnel sont la sensation du papier, la luminosité des pigments naturels, et la sensation physique et concrète qui n’existe pas sur un écran » dit Roxane Lumeret.
Sur ces albums à double fond, chaque détail graphique raconte et prend sa part de jeu, composant des récits parallèles. Dans ces livres, c’est le temps de la quête, du passage, de la transformation, du temps vrillé, de l’écriture d’une histoire personnelle dans le temps long du vivant.
L’autrice laisse pour le plaisir du lecteur des traces sur les pages, des indices pour jouer, interpréter, faire des liens tel ce moment dans Le Caramel du jurassique où l’autruche traverse le mur d’enceinte à la manière du Passe-muraille, y laissant une béance improbable.
À chaque lecteur de plonger dans ces mondes mystérieux, d’interpréter ou de se laisser simplement embarquer sur le fil du récit.