Édition 2019
Les illustrateurs·trices
Roland Topor
Producteur d’une œuvre unique au style inimitable qui mêle humour noir et mélancolie, Roland Topor, fils d’immigrés juifs polonais, naît à Paris en 1938. Il étudie aux Beaux-Arts et publie, dès 1960, chez Éric Losfeld, son premier livre de dessins Les Masochistes, et dans la revue Fictions sa première nouvelle L’amour fou. Jusqu’à sa mort en 1997, ce créateur prolifique n’a jamais cessé de dessiner et peindre. Mais il fut aussi écrivain, auteur de pièces de théâtre (Le Bébé de Monsieur Laurent) et de romans, parolier de chansons ; il a travaillé pour la radio et la télévision (Merci Bernard avec Jean Michel Ribes, les 234 épisodes de Téléchat), les films d’animation, et le cinéma (La Planète sauvage – Prix spécial du Jury à Cannes, 1973) comme scénariste, décorateur et même acteur.
C’est à une véritable vision du monde que nous convie l’univers onirique et souvent cauchemardesque des ses dessins cruels qui nous font plus de peur que de mal, nous déroutent parfois, mais qui finalement déclenchent en nous un rire salvateur.
Au cœur de son œuvre polymorphe, l’illustration, ce dessin qui dialogue avec l’écrit, semble tenir une place à part. En se liant à une œuvre littéraire dont il se sent complice, Topor reste parfois Topor et, complice, il dessine en épousant un esprit proche du sien. C’est un autre Topor que l’on découvre lorsqu’il doit illustrer un texte plus éloigné de son univers et qu’il s’applique à inventer autre chose où, sans s’effacer, il nous offre un visage différent de son art, plus rêveur et méditatif. Cette exposition, en forme d’hommage à ce maître du dessin contemporain, propose la découverte des planches dessinées des textes de Marcel Aymé, Georges Sand, Grimm ou Collodi.
Producteur d’une œuvre unique au style inimitable qui mêle humour noir et mélancolie, Roland Topor, fils d’immigrés juifs polonais, naît à Paris en 1938. Il étudie aux Beaux-Arts et publie, dès 1960, chez Éric Losfeld, son premier livre de dessins Les Masochistes, et dans la revue Fictions sa première nouvelle L’amour fou. Jusqu’à sa mort en 1997, ce créateur prolifique n’a jamais cessé de dessiner et peindre. Mais il fut aussi écrivain, auteur de pièces de théâtre (Le Bébé de Monsieur Laurent) et de romans, parolier de chansons ; il a travaillé pour la radio et la télévision (Merci Bernard avec Jean Michel Ribes, les 234 épisodes de Téléchat), les films d’animation, et le cinéma (La Planète sauvage – Prix spécial du Jury à Cannes, 1973) comme scénariste, décorateur et même acteur.
C’est à une véritable vision du monde que nous convie l’univers onirique et souvent cauchemardesque des ses dessins cruels qui nous font plus de peur que de mal, nous déroutent parfois, mais qui finalement déclenchent en nous un rire salvateur.
Au cœur de son œuvre polymorphe, l’illustration, ce dessin qui dialogue avec l’écrit, semble tenir une place à part. En se liant à une œuvre littéraire dont il se sent complice, Topor reste parfois Topor et, complice, il dessine en épousant un esprit proche du sien. C’est un autre Topor que l’on découvre lorsqu’il doit illustrer un texte plus éloigné de son univers et qu’il s’applique à inventer autre chose où, sans s’effacer, il nous offre un visage différent de son art, plus rêveur et méditatif. Cette exposition, en forme d’hommage à ce maître du dessin contemporain, propose la découverte des planches dessinées des textes de Marcel Aymé, Georges Sand, Grimm ou Collodi.