Édition 2021
Les illustrateurs·trices
Øyvind Torseter
Øyvind Torseter est l’un des illustrateurs les plus en vue en Norvège. Artiste reconnu, il expose et a publié de nombreux livres, dont plusieurs ont été primés, et douze publiés en France.
Ses récits très cinématographiques offrent un écrin pour l’expression d’un univers hors normes, des livres qui plaisent autant aux adultes qu’aux enfants.
Avec Tête de mule (La Joie de lire, 2016), Øyvind Torseter revisite avec beaucoup d’imagination et de fantaisie le conte des Sept corbeaux des frères Grimm. Dans le délirant Mulysse (2018), le même héros s’embarque pour une rocambolesque aventure en mer, à la recherche de l’œil perdu. Un périple en forme de boucle, poétique et philosophique, inspiré du voyage d’Ulysse.
On retrouve amusé, d’un album à l’autre, des personnages rencontrés précédemment (Le Trou, 2013). Dans Gravenstein (2011), album petit format, bicolore, sans texte, le personnage principal, l’homme à trompe d’éléphant, poursuivi, sera secouru par Miss et Papa, deux personnages rencontrés dans Détours (2009). Ici, la couleur jaune explose avec une vivacité éblouissante, et crée avec le noir une tension maximale pour dire la liberté, l’inaccessible.
On l’aura compris, l’univers de Torseter, tout féérique, extravagant, imprévisible qu’il est, parle de différence, de rejet, de bienveillance. L’ensemble de l’œuvre se dévoile par strates, entretenant une mosaïque de citations, de références littéraires, aux constructions captivantes. L’originalité graphique construit un univers narratif surréaliste, une somme au service d’un questionnement sur la société et les valeurs.
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Øyvind Torseter est l’un des illustrateurs les plus en vue en Norvège. Artiste reconnu, il expose et a publié de nombreux livres, dont plusieurs ont été primés, et douze publiés en France.
Ses récits très cinématographiques offrent un écrin pour l’expression d’un univers hors normes, des livres qui plaisent autant aux adultes qu’aux enfants.
Avec Tête de mule (La Joie de lire, 2016), Øyvind Torseter revisite avec beaucoup d’imagination et de fantaisie le conte des Sept corbeaux des frères Grimm. Dans le délirant Mulysse (2018), le même héros s’embarque pour une rocambolesque aventure en mer, à la recherche de l’œil perdu. Un périple en forme de boucle, poétique et philosophique, inspiré du voyage d’Ulysse.
On retrouve amusé, d’un album à l’autre, des personnages rencontrés précédemment (Le Trou, 2013). Dans Gravenstein (2011), album petit format, bicolore, sans texte, le personnage principal, l’homme à trompe d’éléphant, poursuivi, sera secouru par Miss et Papa, deux personnages rencontrés dans Détours (2009). Ici, la couleur jaune explose avec une vivacité éblouissante, et crée avec le noir une tension maximale pour dire la liberté, l’inaccessible.
On l’aura compris, l’univers de Torseter, tout féérique, extravagant, imprévisible qu’il est, parle de différence, de rejet, de bienveillance. L’ensemble de l’œuvre se dévoile par strates, entretenant une mosaïque de citations, de références littéraires, aux constructions captivantes. L’originalité graphique construit un univers narratif surréaliste, une somme au service d’un questionnement sur la société et les valeurs.