Édition 2023
Les illustrateurs·trices
Marie Mirgaine
Vivacité et turbulence des papiers découpés
Diplômée d’illustration à la Haute école des arts du Rhin en 2015, Marie Mirgaine est une jeune autrice talentueuse. Outre ses ouvrages destinés à la jeunesse (Les Fourmis rouges, Albin Michel jeunesse Trapèze), elle publie également pour la presse (The New York Times, Biscoto journal), crée des spectacles, anime des ateliers.
Marie Mirgaine développe une œuvre singulière qui trouve son originalité dans une technique qu’elle affectionne : le papier découpé tout en conservant la planéité de la page. L’autrice taille, emboîte les formes entre elles, peint, travaillant les contrastes à la gouache, à la recherche d’un mouvement en équilibre, « d’une sorte de justesse » confie-t-elle. Ses personnages un peu comme des jouets articulés ont des postures étonnantes, un peu gauches. La composition en fragments, les gestes saccadés et les aspérités des couleurs intriguent et interrogent le lecteur.
Marie Mirgaine aime l’abondance, les listes et les surenchères improbables jusqu’à l’absurde. Avec l’extravagante randonnée de Kiki en promenade elle reçoit le prix Opera Prima à Bologne en 2020. En 2021 elle publie Dix de plus dix de moins (Albin Michel TrapèZe) et Femur Immo (Les fourmis rouges). Un même motif narratif unit les deux albums : l’abri. Dans le premier, crustacés, poissons, vers de terre arrivent par dix jusqu’à ce que la maison craque et naturellement sera reconstruite ; dans le second c’est la crise du marché du logement pour les squelettes, les vampires et araignées de Femur immo.
Dans chaque album, les situations savoureuses, toutes plus rocambolesques et drolatiques les unes que les autres, façonnent des fables philosophiques d’une profonde poésie.
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Vivacité et turbulence des papiers découpés
Diplômée d’illustration à la Haute école des arts du Rhin en 2015, Marie Mirgaine est une jeune autrice talentueuse. Outre ses ouvrages destinés à la jeunesse (Les Fourmis rouges, Albin Michel jeunesse Trapèze), elle publie également pour la presse (The New York Times, Biscoto journal), crée des spectacles, anime des ateliers.
Marie Mirgaine développe une œuvre singulière qui trouve son originalité dans une technique qu’elle affectionne : le papier découpé tout en conservant la planéité de la page. L’autrice taille, emboîte les formes entre elles, peint, travaillant les contrastes à la gouache, à la recherche d’un mouvement en équilibre, « d’une sorte de justesse » confie-t-elle. Ses personnages un peu comme des jouets articulés ont des postures étonnantes, un peu gauches. La composition en fragments, les gestes saccadés et les aspérités des couleurs intriguent et interrogent le lecteur.
Marie Mirgaine aime l’abondance, les listes et les surenchères improbables jusqu’à l’absurde. Avec l’extravagante randonnée de Kiki en promenade elle reçoit le prix Opera Prima à Bologne en 2020. En 2021 elle publie Dix de plus dix de moins (Albin Michel TrapèZe) et Femur Immo (Les fourmis rouges). Un même motif narratif unit les deux albums : l’abri. Dans le premier, crustacés, poissons, vers de terre arrivent par dix jusqu’à ce que la maison craque et naturellement sera reconstruite ; dans le second c’est la crise du marché du logement pour les squelettes, les vampires et araignées de Femur immo.
Dans chaque album, les situations savoureuses, toutes plus rocambolesques et drolatiques les unes que les autres, façonnent des fables philosophiques d’une profonde poésie.