Édition 2023
Les illustrateurs·trices
Mari Kanstad Johnsen
Un paysage comme une fête
Quel que soit le support, affiches, presse ou livres pour la jeunesse pour lesquels travaille Mari Kanstad Johnsen, la palette chromatique éclatante et les jeux amoureux du trait et des aplats développent un style singulier tout en puissance, entre naïveté et abstraction, un paysage comme une fête.
Mari Kanstad Johnsen, artiste norvégienne, puise son inspiration à diverses sources : représentation botanique, bande dessinée, peinture, gravure japonaise. Elle mixte dessin, encres et travail numérique.
Dans ses livres pour la jeunesse, les formes colorées se superposent, s’accumulent et dégagent un rendu sensoriel étonnant (La nuit, Cambourakis, 2020). À la puissance des aplats répond la vivacité de la ligne, ajoutant avec des silhouettes en ondulation une bonne dose de décalage et d’humour (L’Usine à ballons, Cambourakis, 2017 ; Mon grand papa, Cambourakis, 2018).
Avec Le Tunnel, Hege Siri, auteur et Mari Kanstad Johnsen illustratrice signent un livre majeur. L’album est un huis-clos. La première double page sombre, très épurée, offre une palette magnétique d’encres noires, bleues, brunes, comme lorsque les yeux, s’habituant à l’obscurité, distinguent à peine des formes. Deux lapins s’aiment et creusent un terrier, « L’un et l’autre ensemble, ils tracent leur route ». Et le lecteur s’enfonce dans la couleur et les formes qui rejoignent par instant l’abstraction.
Des albums tout de simplicité pour partager un sentiment profond de la nature (Inner, Fotokino, 2021) mais aussi un amour infini de la vie.
Liens
Un paysage comme une fête
Quel que soit le support, affiches, presse ou livres pour la jeunesse pour lesquels travaille Mari Kanstad Johnsen, la palette chromatique éclatante et les jeux amoureux du trait et des aplats développent un style singulier tout en puissance, entre naïveté et abstraction, un paysage comme une fête.
Mari Kanstad Johnsen, artiste norvégienne, puise son inspiration à diverses sources : représentation botanique, bande dessinée, peinture, gravure japonaise. Elle mixte dessin, encres et travail numérique.
Dans ses livres pour la jeunesse, les formes colorées se superposent, s’accumulent et dégagent un rendu sensoriel étonnant (La nuit, Cambourakis, 2020). À la puissance des aplats répond la vivacité de la ligne, ajoutant avec des silhouettes en ondulation une bonne dose de décalage et d’humour (L’Usine à ballons, Cambourakis, 2017 ; Mon grand papa, Cambourakis, 2018).
Avec Le Tunnel, Hege Siri, auteur et Mari Kanstad Johnsen illustratrice signent un livre majeur. L’album est un huis-clos. La première double page sombre, très épurée, offre une palette magnétique d’encres noires, bleues, brunes, comme lorsque les yeux, s’habituant à l’obscurité, distinguent à peine des formes. Deux lapins s’aiment et creusent un terrier, « L’un et l’autre ensemble, ils tracent leur route ». Et le lecteur s’enfonce dans la couleur et les formes qui rejoignent par instant l’abstraction.
Des albums tout de simplicité pour partager un sentiment profond de la nature (Inner, Fotokino, 2021) mais aussi un amour infini de la vie.