Édition 2023
Les illustrateurs·trices
Bernadette Gervais
Les inventaires de la nature
Bernadette Gervais a publié plus d’une centaine d’ouvrages aux éditions Les Grandes personnes, La Partie, Albin Michel jeunesse, le Seuil jeunesse, Gallimard/Giboulées. Longtemps co-auteur avec Francesco Pittau, elle publie depuis une dizaine d’années à titre d’autrice (textes et illustrations) de merveilleux ouvrages, entre art et imagiers.
Lorsque l’on jette un regard sur les publications récentes de l’autrice, un grand répertoire de choses vues, entendues, aimées, apparaît, sous forme d’inventaires précieux de la nature (En 4 temps) ou plus malicieux (Des trucs comme ci des trucs comme ça). On est saisi par l’étonnante proximité de l’image peinte avec le réel (Légumes, 2018).
Bernadette Gervais travaille au pochoir, cette technique de l’empreinte, qui nous vient du fond des âges, cet art du plein et du vide. Sont-ce les outils, le matériau, le geste créatif de l’artiste qui traduisent la dimension sensorielle à l’œuvre sur les pages ?
L’autrice aime aussi les récits. Elle sait, avec la même délicatesse, évoquer autant la tendresse de la petite enfance (Ikko et les coquelicots ; Ikko et le coquillage) que des questions plus graves dans Petite et Grande ourses, 2022 qui aborde la question de relations complexes de domination, d’abus affectifs.
Bernadette Gervais compose une œuvre en expansion, chaque publication est une combinatoire de formes, de regards, de jeux de lumière. On croit lire un album ou un documentaire, mais le livre est une suite de tableaux à la troublante charge poétique, une invitation à prendre le temps de regarder, à marcher dans la couleur.
Photo © Vincent Tessier
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Les inventaires de la nature
Bernadette Gervais a publié plus d’une centaine d’ouvrages aux éditions Les Grandes personnes, La Partie, Albin Michel jeunesse, le Seuil jeunesse, Gallimard/Giboulées. Longtemps co-auteur avec Francesco Pittau, elle publie depuis une dizaine d’années à titre d’autrice (textes et illustrations) de merveilleux ouvrages, entre art et imagiers.
Lorsque l’on jette un regard sur les publications récentes de l’autrice, un grand répertoire de choses vues, entendues, aimées, apparaît, sous forme d’inventaires précieux de la nature (En 4 temps) ou plus malicieux (Des trucs comme ci des trucs comme ça). On est saisi par l’étonnante proximité de l’image peinte avec le réel (Légumes, 2018).
Bernadette Gervais travaille au pochoir, cette technique de l’empreinte, qui nous vient du fond des âges, cet art du plein et du vide. Sont-ce les outils, le matériau, le geste créatif de l’artiste qui traduisent la dimension sensorielle à l’œuvre sur les pages ?
L’autrice aime aussi les récits. Elle sait, avec la même délicatesse, évoquer autant la tendresse de la petite enfance (Ikko et les coquelicots ; Ikko et le coquillage) que des questions plus graves dans Petite et Grande ourses, 2022 qui aborde la question de relations complexes de domination, d’abus affectifs.
Bernadette Gervais compose une œuvre en expansion, chaque publication est une combinatoire de formes, de regards, de jeux de lumière. On croit lire un album ou un documentaire, mais le livre est une suite de tableaux à la troublante charge poétique, une invitation à prendre le temps de regarder, à marcher dans la couleur.
Photo © Vincent Tessier